| Fonctionnement de la photosynthèse et conséquences des nouveaux écosystèmes sur le (grand) gibier. | |
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 La
          photosynthèse : base de la vie 
 1. Absorption de la lumière et formation de composés réducteurs 1.1 Les pigments photosynthétiques 1.2 La formation de réducteurs dans le schéma acyclique 2. La réactions de fixations du CO2 chez les végétaux en C3 2.1 La rubisco 2.2 La formation du glucose et de ses dérivés 
 Les
          grands herbivores et les végétaux. 
 
 La
          photosynthèse : base de la vie  Introduction  Le
          fonctionnement de la vie sur Terre repose sur deux phénomènes
          biochimiques essentiels : la respiration et la photosynthèse. Ces
          deux phénomènes ne sont possibles que grâce respectivement aux
          mitochondries et aux chloroplastes. Ces organites cellulaires
          fonctionnent de manière semi-autonome à l'intérieur de l'organite
          considéré car ils possèdent leurs propre ADN codant pour les
          sous-unités de certaines protéines. Ces organites résulteraient
          d'une endosymbiose  (théorie
          de l'endosymbiose) avec un hôte, il y a plusieurs millions d'années.
           Néamoins, le fonctionnement de ces organites est totalement différent.
          En effet, l'un, la mitochondrie
          utilise le glucose issu du cycle de Krebs pour former une molécule très
          énergétique: l'ATP (Adénosine TriPhosphate).Celui-ci est alors
          utilisé pour le fonctionnement général des êtres 
          vivants (osmo-régulation, transport, contraction
          musculaire,...). L'autre, le chloroplaste, présent uniquement chez
          les végétaux, utilise la lumière solaire et de l'ATP pour
          constituer du glucose qui sera à son tour utilisé par les
          mitochondries pour former de l'ATP; ainsi, "La photosynthèse :
          base de la vie", pourrait devenir "Les végétaux : base de
          la vie". Ainsi,
          tandis que toute la vie est basée sur cette utilisation du 
          glucose pour fabriquer de l'ATP, seuls les végétaux sont
          capables de synthétiser du glucose à partir de matière minérale
          (dioxyde de carbone, eau). Les animaux, quand à eux, sont obligés de
          prélever le glucose dans leur alimentation (on parle d'hétérotrophie).     1.1 
          Les pigments photosynthétiques  Les
          pigments photosynthétiques comme les chlorophylles a et b, les caroténoïdes
          et les phycobilines, constituent de véritables capteurs d'énergie
          solaire à l'intérieur de ce qu'on nomme les photosystèmes (au
          nombre de deux ; dans les chloroplastes). Les
          pigments vont capter l'énergie solaire (constituée de photons :
          corpuscules sans masse qui "portent" la lumière) et la
          faire converger au centre des photosystèmes. Ces
          pigments absorbent les longueurs d'onde principalement autour de
          400-500 nanomètres (nm) et 650-700 nm. En absorbant pratiquement
          toutes les longueurs d'onde sauf le vert ou le vert-jaune (500-600
          nm), les végétaux nous apparaissent ainsi de couleur verte.    1.2 
          La formation de réducteurs dans le schéma acyclique                                                                                     
           La
          photophosphorylation de l'eau, qui est permise suite à l'absorption
          de l'énergie lumineuse et au transport des électrons, est le début
          du schéma en "Z" qui aboutit à la formation de molécules
          réductrices. Il y a eu ainsi, transformation de l'énergie lumineuse
          en énergie chimique.  Réaction
          de photophosphorylation:  
          H2O 
             A
          ce niveau, les végétaux libèrent de l'oxygène au cours de la
          photosynthèse. Cette oxygène est ensuite utilisée par tous les
          etres vivants aérobies. Le
          schéma en "Z" permet finalement, après transfert des électrons,
          la formation de NADPH,H+ et l'entrée de protons au sein des
          thylakoides. La lumière, ainsi captée par les pigments photosynthétiques,
          sert de "moteur énergétique initial" pour permettre la
          formation de composés réducteurs dans le sens des potentiels décroissants. Une
          fois que les réducteurs sont formés, ils vont intervenir dans le
          cycle de Calvin (cycle d'assimilation du dioxyde de carbone). Les
          protons H+ stockés dans les thylakoides passant par l'ATPase
          membranaire permettent la synthèse d'ATP; molécule indispensable au
          fonctionnement cellulaire. On va maintenant s'attacher à la synthèse
          du glucose.   2.   
          La réactions de fixations du CO2 chez les végétaux en C3 2.1 
          La rubisco Pour
          ne pas rentrer trop dans les détails, nous limiterons l'étude de la
          formation du glucose aux plantes dites en C3, qui sont les plus
          communes sous nos climats.  La
          rubisco est l'enzyme permettant la fixation du dioxyde de carbone
          (c'est l'enzyme la plus abondante sur Terre). En
          réalité la rubisco possède une double fonction: photorespiratoire
          et carboxylique. Une
          fois le dioxyde de carbone fixé, celui-ci rentre dans le cycle de
          Calvin. A chaque tour, il y a synthèse d'un triose: le glycèraldéhyde-3-phosphate. Cycle
          de calvin : ce
          cycle se déroule au sein du stroma du chloroplaste; les trioses formés
          traversent donc la membrane chloroplastique pour se retrouver dans le
          cytosol de la cellule végétale. Là, aura lieu leur transformation
          en glucose. 2.2 
          La formation du glucose et de ses dérivés Une
          fois dans le cytosol, les trioses vont subir une série de réactions: Voies de synthèse simplifiées. Saccharose :   Glucose-amidon : 
 Conclusion On
          a vu ici, comment se forme la biomasse à partir de la lumière de
          l'eau et du CO2. Le végétaux ont donc cette capacité à produire de
          la matière organique (saccharose, glucose) à partir de matière minérale. Ils
          constituent ainsi la base de nombreux écosystèmes de la biosphère.
          En effet, les herbivores consomment les végétaux qui représentent
          leur seul source d'énergie. Le glucose des végétaux sera utilisé
          par les animaux pour synthétiser de l'ATP. Cet ATP permet ensuite le
          fonctionnement des cellules et le développement de l'animal. Celui-ci
          fait alors du muscle, ce que les végétaux ne font pas. Cette viande
          est alors elle-même la source de nourriture des carnivores. Mais dans
          le même temps, il ne faut pas oublier que les végétaux sont eux-mêmes
          dépendants des microorganismes saprophytes qui minéralisent la matière
          organique du sol, des insectes qui transportent le pollen... Les
          végétaux sont donc bien à la base des écosystèmes, mais comme
          tout écosystème, ils font partie intégrante de ceux-ci.     Les
          grands herbivores et les végétaux.   Aujourd'hui,
          les écosystèmes deviennent de plus en plus des "agrosystèmes"
          ou des "systèmes sylvicoles". La source d'énergie première
          de nos grands herbivores (cerf, chevreuil, mouflon...) ou omnivore
          plutôt herbivore (sanglier) dépend donc de l'homme et des écosystèmes
          artificiels qu'il a créé. En effet, la forêt est gérée par
          l'homme, qui voit en elle une source de revenus, au même titre que 
          les cultures gérées elles aussi par l'homme pour nourrir
          l'homme. Il
          semble alors évident que les sylviculteurs qui sont à la base de
          toutes l'industrie du bois, et que les agriculteurs qui nourrissent
          l'humanité, voient d'un mauvais oeil que les herbivores prolifèrent
          et se nourrissent de leurs plantations qui constituent néanmoins les
          seules sources de nourriture. Il
          est bien entendu qu'on ne peut éliminer ces espèces sous prétexte
          qu'elles sont un danger pour deux gros secteurs économiques! De
          plus, certaines de ces espèces semblent être la seule faune de nos
          forêts...   Quelles
          sont dans ce contexte les solutions? -
          cantonner les populations en les assistants par un agrainage massif ? Cette
          solution peut être adaptée dans centaines régions, cependant, elle
          pose à terme le problème de la domestication. -
          Construire des enclos a outrance autour des massifs forestiers ou des
          champs ? Cette
          solution apparaît satisfaisant uniquement dans le cas où les
          populations explosent et causent de gros dégâts. -
          Créer des parcs naturels dans lesquels on retrouverait les seuls spécimens
          restants ? La
          nature deviendra alors un véritable désert faunistique. -
          Laisser faire ? C'est
          ce que prône les défenseurs de la nature.
          Ils n'auraient de défenseurs que le nom, car les écologues qui eux
          possèdent la connaissance scientifique leurs diraient : les
          herbivores n'ont plus de prédateurs connus, donc si on laisse faire,
          les dégâts causé aux cultures et forêts se chiffreraient rapidement
          en centaines de millions de francs (supportés au passage par les
          seuls chasseurs). -
          Réguler et gérer les populations ? Cette
          solution semble aux yeux de beaucoup la plus noble et la plus sûre. En
          effet,  
 On
          obtient alors ce que l'on appelle la gestion Agro-sylvo-cynégétique
          qui concilie les intérêts de chacun des acteurs du monde rural. Enfin,
          cette gestion permet à qui sait prendre le temps, d'observer et
          d'admirer la faune de nos forêts et de nos campagnes. 
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